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  • : recettes traditionnelles et familiales russes ; trucs et astuces illustrés, tour de main, bonnes adresses
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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 17:20

 

Il y a bien, bien longtemps…le saumon fumé était un met de choix, rare et donc coûteux.

Vous pouvez maintenant constater que l’on en trouve à tous les prix et donc, forcément, de toutes les qualités. Voici une recette qui vous permettra de changer du classique saumon fumé de base, tout en vous permettant d’en modifier (améliorer ?) le goût. J’avais complètement oublié cette recette, au profit de mon saumon cru mariné à l’aneth dont, vous vous en souvenez sans doute, je vous ai livré la recette.

Essayez cette préparation originale, que j’avais découverte en Russie en 1993 ; il faut dire qu’à cette date, on achetait du saumon fumé séché, très salé, et que cette préparation avait l’avantage de « l’arranger » en le rendant plus moelleux.

Vous pouvez, pour cela, acheter un saumon fumé bon marché, tout en sachant qu’à part le saumon sauvage, je pense qu’ils sont tous nourris avec les mêmes saleté dans leurs élevages (bon, il y en a quand même qui sont dit Bio mais va savoir...)

 

Pour 8 personnes il vous faut :


  • 8 belles tranches de saumon fumé (assez épaisses si possible)
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 1 feuille de laurier frais + 2 ou 3 pour la décoration)
  • 4 cuillères à soupe de bon vinaigre (cidre ou vin blanc)
  • 10 cuillères à soupe d’huile (olive ou colza)
  • Sel, poivre
  • De l’aneth frais
  • 4 ogourtsy molossol

saumon mariné

 

Pelez l’oignon et détaillez le en rondelles très fines (à la mandoline si vous avez). Séparez les anneaux.

Epluchez l’ail et écrasez-le avec votre presse ail au dessus d’une jatte. Ajoutez par dessus le vinaigre, l’huile et la feuille de laurier coupée en 3 ou 4.

Laissez reposer quelque temps pour que les arômes se révèlent.

Dans un plat creux adapté (genre terrine ronde), posez une première tranche de saumon que vous recouvrirez de quelques anneaux d’oignon et alternez ainsi jusqu’à épuisement des denrées !

Sortez les petits morceaux de laurier puis versez la marinade par dessus en veillant bien que tout soit recouvert (sinon vous augmentez un peu les quantités).

Filmez, mettez au réfrigérateur pendant au moins 5 jours – une semaine même.

Au bout de ce temps, sortez les tranches une à une ainsi que les rondelles d’oignon que vous réservez ; égouttez bien le tout puis disposez les tranches dans un plat. Découpez les molossol en rondelles et utilisez les pour décorer ainsi que l’oignon, les brins d’aneth et les feuilles de laurier. Servez en zakouski avec du pain noir ou de seigle grillé, sans oublier l’incontournable « smetana » (crème fraîche).

 

* je me demande si on ne pourrait pas essayer de les renger dans un bocal avec les oignons, etc..genre harengs, avant de les metter au frais pendant 8 jours ; ça doit être assez sympa. Si vous le faites, dites moi ce que ça donne.

 

 

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 15:24

Voilà !

cepes3La saison des champignons a commencé assez tôt et j’ai eu l’occasion de préparer mes premiers cèpes marinés dont la recette suit, photos à l’appui.

L’idéal est d’utiliser des cèpes (boletus edulis) tout petits et très sains. Si vous n’avez pas la chance de trouver ces « bouchons de champagne », prenez des sujets bien fermes et retirez la mousse des plus gros, vérifiez qu’ils ne sont pas véreux, sinon, ça fait très moche quand ils sont tout raides dans le vinaigre.

Chez nous, lorsque nous habitions à Vaucresson, on utilisait principalement des russules verdoyantes (russula virescens)  ou charbonnières (cyanoxantha) que nous récoltions en abondance dans le bois de Saint-Cucufa.

Quels que soient les champignons, c’est un délice et les bocaux se gardent sans problème pendant de longs mois, voire 2 ou 3 ans, le contenu se bonifie au cours du temps (mais au-delà, le goût se perd et le champignon se ramollit).  

Avec mon mari Denis qui est un mycologue encore plus expert que moi, nous avons également testé (avec succès) la recette avec des « pieds bleus » (lepista nuda, de la famille des tricholomatacées) et avec des « clitocybes nébuleux » (clitocybe nebularis), que l’on trouve en fin de saison en grandes quantités. Là-aussi, il faut cueillir les sujets tout petits, fermes et sains. Denis a demandé que j’indique les noms en latin, de façon à ce qu’il n’y ait aucune équivoque.

 

 

 

cepes 2

 

 Pour la marinade et pour environ 2 kg de champignons,

 

il faut :

  • 3 verres de vinaigre blanc soit environ 60 cl *
  • 4 verres d’eau soit environ 80 cl
  • 2 cuillères à café de sucre semoule
  • 2 cuillères à café de sel
  • du poivre en grains (blanc ou noir)
  • du laurier  pour en mettre 1 feuille par bocal
  • de l’ail (3 à 4 gousses par bocal)
  • des clous de girofle (1 ou 2 par bocal)
  • de l’aneth
  • de l’huile

 

Préparation :

Epluchez le bout des pieds des cèpes pour éliminer la terre (si vous les cueillez vous-mêmes, faites le au moment de la cueillette **).

Nettoyez soigneusement les cèpes avec un pinceau. Ne les lavez surtout pas.

Si le pied est véreux, n’hésitez pas à le raccourcir ! Coupez-les ensuite en morceaux : pour les petits, coupez juste en deux, les minuscules, laissez les entiers…

Faire bouillir une bonne quantité d’eau légèrement  salée.

Y jeter les champignons : faire blanchir 2 ou 3 minutes (l’eau doit devenir un peu marron)

Egoutter ; rincer aussitôt à l’eau froide.

 

Préparez alors la marinade en rassemblant tous les ingrédients énumérés ci-dessus : faites bouillir 5 minutes environ pour que les aromes se révèlent puis jetez y les champignons et laissez cuire (environ ¼ d’heure maximum, on peut goûter pour voir si ça va, la chair doit rester bien ferme)

Sortez les champignons avec une écumoire et disposez les dans les bocaux. Versez ensuite la marinade pour qu’elle les recouvre bien. Veillez à répartir les gousses d’ail, grains de poivre, clous de girofle, feuilles de laurier et brins d’aneth équitablement dans chaque bocal.

Laissez bien refroidir sans les fermer.

Lorsque c’est bien froid, versez doucement suffisamment d’huile pour qu’elle constitue un bouchon hermétique. Regardez par transparence : pas un seul morceau ne doit sortir au-dessus de l’huile, sinon il va moisir.

Si vous utilisez des bocaux à confiture, recouvrez d’un film adhésif avant de poser le couvercle en métal.

Fermez les bocaux et oubliez-les un bon mois, sinon le goût du vinaigre reste trop prononcé.

cepes marinés

Lorsque vous aurez attendu assez longtemps pour pouvoir les consommer, ces champignons marinés se révèleront comme des zakouski de premier choix sur votre table, ou encore comme condiment (mais c'est dommage).


* Vous pouvez légèrement varier les proportions vinaigre/eau. En général, je compte 2 mesures de vinaigre pour 3 mesures d’eau.

** Lorsque nous coupons les pieds des cèpes, sur place, nous dissimulons les « chutes » sous les feuilles pour ne pas dévoiler le secret de notre trouvaille aux concurrents !


 

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 11:59

 concombresAvec un peu d’avance sur la saison, on commence à trouver des cornichons frais sur les marchés et je vais en profiter pour vous livrer les secrets de fabrications des concombres (le mot cornichon n’existe pas en russe) en saumure, appelés parfois à tort, concombre malossol.

En effet, dans la préparation des malossol on trouve du vinaigre et du sucre, donc, une sorte de marinade dans laquelle on les ébouillante.


Lorsque vous achèterez vos cornichons, choisissez les assez gros.

Vous pouvez, avec un peu de chance, trouver de vrais concombres russes frais dans certains magasins « spécialisés » dont je ne connais pas les adresses,  ou par un coup de chance aussi dans des épiceries orientales.

Par contre, pour l’année prochaine car maintenant c’est un peu tard, vous pouvez semer des graines de ces fameux concombres car on commence à en trouver chez les bons grainetiers et sur internet.

 

Il vous faut :

  • 12 concombres russes, bien lavés (à la brosse) et séchés
  • 5 feuilles de cassis
  • un bouquet d’aneth
  • 3 feuilles de chêne
  • 2 feuilles de laurier
  • Une cuillère à soupe de grains de poivre
  • 3 à 4 gousses d’ail épluchées
  • 2 cuillères à soupe de gros sel.

 

 

Rangez les concombres debout dans le fond d’un gros bocal ébouillanté –ou mieux, dans un grand pot de grès- en glissant entre eux les feuilles de cassis, les brins d’aneth, l’ail, les feuilles de chêne, laurier et grains de poivre.

Pendant ce temps, faites bouillir suffisamment d’eau salée pour remplir le bocal. Laissez tiédir puis versez sur les concombres de façon à bien les recouvrir.

Trouvez une assiette du même diamètre que le bocal ou mieux, découpez une planche en chêne. Posez un poids dessus puis fermez le plus hermétiquement possible. Vous pouvez mettre du film alimentaire avant de poser le couvercle.

Vous pouvez les consommer au bout de quelques jours mais plus on attend meilleur c’est. Ils se conservent ainsi un bon mois.

Une pellicule de moisissure peut se former à la surface de l’eau : pas d’inquiétude, retirez la avant de consommer vos ogourtsy.ogourtzi

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 16:50

Je reviens sur la recette précédemment donnée pour les pirojki car pour le "pirog", qui n'est rien d'autre qu'un gros "'pirojok", je vous avais promis une autre recette de pâte, genre pâte à brioche qui -arrêtez moi si je me trompe- est plus authentique.

Puis, je vous donnerai la recette de la farce au chou, celle que je préfère.

Commençons par la pâte du pirog ou, pour  ceux qui préfèrent, koulibiaka , donc, en français « le » koulibiak. C’est donc ce terme que j’utiliserai.

Voici la recette de pâte de ma tante Lala (prononcez Liàlia) de Moscou. Là, je vous donne des pistes si vous voulez frimer et montrer que vous avez quelques notions de russe. Comme par exemple, je vous rappelle : blini est le pluriel de blin(e)…

 

Il vous faut :

  • 1 kg de farine environ
  • 1/3 de litre de lait
  • 6 œufs : 4 jaunes, 2 blancs
  • 100 gde beurre
  • 6 cuillères à café de sucre
  • 1 cuillère à café de sel
  • 42 gde levure de boulanger

 

 

Préparation :

Dans une jatte (en terre de préférence) mettre la levure émiettée et la saupoudrer  de 2 cuillères de sucre. A l’abri des courants, laisser fondre la levure jusqu’à ce qu’elle forme des bulles.

Dans un gros bol, mélanger au batteur le beurre ramolli avec les jaunes d’œuf, le sel et le reste de sucre.

Ajouter le lait tiédi en continuant à battre.pate levée

Verser cette préparation dans la jatte contenant la levure, en alternant avec la farine et en mélangeant bien avec le batteur (s’il tient le coup).

Arrêtez de mettre la farine lorsque votre pâte a atteint la consistance d’une crème épaisse. Ajouter alors délicatement les blancs battus en neige. Mettez à lever dans votre four éteint mais au préalablement tiédi.

Au bout d’une heure minimum (2 h c’est mieux) quand votre pate a bien levé, rajouter encore la farine jusqu’à ce que votre pâte ait la consistance d’une pâte à pain assez molle. Remettre à lever encore une heure.

 

Variante pour la préparation :

Procéder de la même façon pour la levure + sucre.  Faire tiédir le lait, ajouter à la levure avec un peu de farine. Mettre à lever ; attendre environ 1 heure.

Ajouter le beurre fondu.

Séparer les blancs des jaunes. Battre les jaunes avec le sucre et le sel.

Battre les blancs en neige. Ajouter à la pâte liquide. Ajouter encore de la farine. Bien mélanger. Faire lever dans un endroit tiède et abrité.

Quand la pâte est bien montée, ajouter le reste de farine et travailler la pâte épaisse. Mettre encore à couvert et laisser monter 1 heure.

 

On peut donner au koulibiak, la forme que l’on veut.

Soit un rectangle (le plus courant). Dans ce cas, séparer en deux avec un morceau un peu plus gros. Etaler en premier la plus petite portion qui constituera le fond.

Mettre la farce dessus ; étaler l’autre portion puis recouvrir la farce.

Fermer en pinçant tout autour en utilisant du blanc d’œuf pour que cela colle mieux. Vous pouvez garder des chutes de pate pour décorer avec des motifs de votre choix, collés au blanc d’œuf sur le dessus.

Dorez au pinceau avec du jaune d’œuf.Koulibiak 1

 

 

La farce

Beaucoup de gens s’extasient devant le koulibiak au saumon. Ce n’est pas celui que je préfère mais c’est la recette la plus « luxueuse » lorsque l’on reçoit du monde.

Je préfère le koulibiak au chou qui était un grand succès de ma maman, Moussia et qui, je dois le dire, même s’il est modeste, rencontre toujours beaucoup de succès. Le koulibiak à la viande est celui qui, par excellence, accompagne le borchtch puisqu’on utilise la viande qui a cuit dedans.

 

Farce au chou :

  •  un gros chou vert
  • 2 oignons émincés ou hachés
  • 2 gousses d’ail écrasées
  • un bouquet d’aneth haché, 
  • sel, poivre, 1 cuillère à café de sucre
  • 1 ou 2 œufs durs (mimosa) ; pour le koulibiak, 2 ou 3 œufs durs qui seront disposés régulièrement sur la farce avant de refermer.
  • Saindoux ou margarine ou  beurre/huile d’olive
  • 50 cl de lait

 

Chou 1Faire blanchir le chou coupé en quatre dans l’eau bouillante salée. Bien égoutter. Couper en fines lamelles  Dans une sauteuse, faire fondre les oignons sans les colorer dans la matière grasse de son choix,  ajouter le chou, l’ail, laisser bien cuire, longtemps. Ajouter un peu d’eau de temps en temps, ajouter le sucre, sel poivre. Presqu’à la fin de la cuisson, ajouter le lait. Le chou doit devenir presque marron. Tout doit être évaporé. En fin de cuisson, ajouter l’œuf mimosa saupoudrer avec l’aneth. Laisser refroidir.

Disposer au milieu de la pâte étalée ; répartir en long les œufs coupés en rondelles. Fermer en collant. Badigeonner avec un jaune d’œuf.  Cuire au four à 180° pendant 30 mn en surveillant la cuisson. Le koulibiak doit être blond.

 

 

 Farce au saumon :

  • un saumon entier
  • 300 g de riz cuit dans l’eau du court bouillon du saumonKoulibiak 3
  • 2 ou 3 oeufs durs disposés en long au milieu de la farce
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  •  sel, poivre, aneth
  • on peut ajouter quelques feuilles (cuites) de blettes

 

Cuire le saumon au court bouillon.  

Garder l’eau de cuisson bien épicée. Y cuire le riz.

Lever les filets, les émietter et les mélanger avec le riz et les épices et les blettes 

La suite comme ci-dessus.

 


Autre recette de pâte pour les pirojki

On peu, bien entendu, utiliser les même farces que pour le pirog.

 

Pour 500 g de farine :

  • ¼ de l de lait tiède
  • 20 g de levure de boulanger
  • 1 cuillère à soupe de sucre
  • ½ cuillère à café de sel
  • 2 œufs
  • 125 g de beurre
  • 1 cuillère à soupe de vodka

 

pirokki3Mettre la levure dans une jatte, saupoudrer de sucre… laisser fondre. Ajouter le lait, les œufs, (séparer les jaunes, battre les blancs en neige et les rajouter), la vodka et le sel. Faire ramollir le beurre ; l’ajouter.

Ajouter la farine petit à petit. Pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle fasse des bulles.

Laisser lever 2 heures.

Au terme, étaler la pâte, découper des ronds d’environ 6 à 8 cm de diamètre à l’aide d’ un emporte pièce ou d’un verre.

Mettre la farce au milieu. Plier comme un chausson, coller en mouillant un peu.

La fermeture peut êter sur le côté ou sur le dessus.

On peut les badigeonner avec un jaune d’œuf pour qu’ils soient dorés.

Four th. 160°. Cuire 20 mn environ.

Quand ils sont bien chauds, badigeonner de beurre fondu (en option bien entendu)

 

 

 

 

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 10:32

Les pirojki (petits gateaux) sont souvent l'accompagnement du borchtch puisqu'ils en utilisent la viande cuite,  mais on peut aussi les préparer en zakouski, avec de la viande hachée crue ou encore,  si vous avez fait un pot au feu et qu'il vous reste de la viande...voilà une façon agréable de cuisiner les restes !

Les pirojki sont une forme réduite du fameux "pirog" (gateau) plus connu sous l'appellation Koulibiak (en russe koulibiaka -féminin- qui est un terme générique).

Pour cette recette, les pirojki sont donc à la viande mais ils peuvent se décliner avec différentes farces comme le saumon/riz  et dont l'une des plus courantes (et délicieuse) est au chou.  Je vous donnerai donc très prochainement les différentes recettes  qui, selon votre inspiration, farciront pirog ou pirojki !

Personnellement, je fais une pate brisée classique mais vous pouvez aussi utiliser de la pate feuilletée (d'ailleurs, les pirojki vendus chez Izrael à Paris sont faits de la pate feuilletée et sont très bons une fois réchauffés) ou encore, et c'est le fin du fin (mais je le fais pour le "pirog" car c'est beaucoup plus long à mettre en oeuvre) est de préparer une pate levée, genre pate à brioche et dont je vous donnerai la recette de ma tante Lala de Moscou mercedi, c'est promis (avec une farce au chou)


pirokki4jpg

 

Pour la pate brisée :

  • 250 g de farine
  • 125 g de beurre en petits dés
  • 1 oeuf
  • 3 cuillères à soupe d'eau
  • 1 pincée de sel
  • un oeuf battu avec un peu de lait pour dorer et coller

 

Pour la farce à la viande :

  • 300 g de viande hachée (crue ou cuite)
  • de l'huile, un peu de beurre
  • 2 gros oignons hachés
  • 2 oeufs durs mimosa
  • 2 gousses d'ail
  • aneth, sel, poivre
  • éventuellement un peu de riz cuit (100 g)

 

Dans un récipient, (je le fais au robot, programme pate) mettez un de farine . Ajoutez au centrela moitié du beurre en petits dès, l'oeuf; l'eau et le sel. Travaillez la pate en ajoutant le reste de farine et le reste du beurre.  La pate doit être molle. Laisser reposer une heure.

Pendant ce temps....

Faites fondre  les oignons hachés dans un mélange beurre/huile, ajoutez la viandes quelques minutes. Verez dans un saladier, ajoutez l'ail haché, l'aneth ciselé, éventuellement le riz cuit, sel/poivre, les oeufs mimosa, mélangez bien. Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire.

 

Préchauffez votre four à 250° (th7/8)

Etalez finement la pate ; avec un emporte pièce (chez nous on faisait ça avec une tasse ou un bol) découpez des ronds de 8 à 10 cm maxi. Avec les chutes, refaites une boule et recommencez l'opération et ainsi de suite...Pirojki

Dans chaque cercle, déposez la farce, repliez en deux et collez les bords (avec l'oeuf battu) ; la fermeture doit se trouver sur le dessus, c'est plus joli. Vous pouvez donner une petite forme ourlée avec les doigts. Passez le reste de l'oeuf au pinceau sur chaque pirojok pour qu'ils soit doré.

Déposez les pirojki sur une feuille de silicone ou une plaque à patisserie légèrement huilée ou en utilisant du papier de cuisson.

Enfournez pour 5 à 7 mn puis baissez le thermostat à 210° et laissez cuire encore 5 à 7 mn. les pirojki sont prêts dès qu'ils sont dorés et sont bien meilleurs chauds ! Ils se congèlent très bien et pour les faire réchauffer, mettre les encore congelés dans le four sans préchaffage,  th. 180° et laisser 5 à 7 mn quand que la température est atteinte.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 16:51

 

 œufs de lump à la scandinave

 

Préparation : 15 mn, la veille 

pour 6 à 8 personnes

oeufs de lump2

  • 150 cl de crème fleurette entière battue en chantilly ou de la crème fraîche très épaisse
  • 200 g d’œufs de lump noirs
  • 1 oignon violet doux
  • un filet de jus de citron, un peu de Worcester
  • de l’aneth

 

 

Mélanger délicatement le tout : mettre au frais.

Décorer avec de l’aneth.

Cette préparation est également déliciese sur du pain de seigle grillé ; à servir comme zakouzki

 

 

 

 


  Saumon cru mariné à l’aneth

 

Préparation 30  mn, IMPERATIVEMENT 48 h à l’avance


ll n’y a rien de meilleur ni de plus simple à faire que ce saumon cru mariné, succès garanti lors de la dégustation (beaucoup plus économique que de l'acheter tout prêt)

 

Il faut : Par kilo de filet de saumon (avec peau)gravlax1

  • 50 g de sel fin
  • 50 g de sucre semoule
  • poivre concassé
  • aneth haché ou lyophilisé

 

Enlever les arêtes à la pince à épiler. Mélanger intimement sel, sucre et poivre. Placer le filet côté peau dans un grand plat creux. Répartir la moitié du mélange sur la chair ; parsemer généreusement d’aneth,  mettre le reste de mélange sur avec l’autre filet.  Refermer délicatement le poisson, peau contre peau.

Filmer. Retourner au bout de 24 h. Vider l’eau. Filmer à nouveau.gravlax2

 

 

 

Avant de découper, essuyer les filets. Découper en tranches fines en s’appuyant sur la peau comme le font les traiteurs.

Vous pouvez réaliser cette recette en utilisant des pavés de saumon avec peau, de la même façon, en respectant bien les poids sel/sucre. La marinade peut se faire en 24 h en retournant au bout de 12 h si le poids est inférieur à 1 kg.

 

 

Mousse de harengs fumés

 

Préparation 30 mn, la veille

 

Il faut, pour 6 à 8 personnes :


  • 300 g de filets de harengs fumés (et là, je vous recommande les filets de harengs sauvage de J.C. David, si vous ne les trouvez pas chez Auchan, allez voir sur leur site et demandez quels sont leurs mousse de harengsdépositaires), mais sinon, n’importe quel filet de hareng doux fera l’affaire.
  • Un pot de 25 cl de smetana (crème fraiche épaisse)
  • 3 cuillères à soupe de jus de citron
  • 4 cuillères à soupe d’huile (tournesol, colza ou pépins de raisins)
  • Poivre, quelques gouttes de sauce Worcester
  • De l’aneth

 

Couper les filets en morceaux, mettre dans un mixer, réduire en purée et sans cesser de battre, ajouter l’huile, la crème, le citron etc…comme pour faire une mayonnaise.

Mettre au frais. Décorez avec l’aneth.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 16:34

Il existe plusieurs façons de faire la pate levée ; je vous livre ma recette familiale qui me vient de ma grand-mère paternelle et transmise par ma mère, Moussia.

 

 Pour 6 à 8 personnes (selon les appétits) et pour une cinquantaine de blini

  • 700 g de farine de froment ou blé
  • 300 g de farine de sarrasin
  • 42 g de levure de boulanger (2 petits paquets)
  • 2 œufs (séparer les jaunes des blancs)
  • 1 litre de lait tiède
  • de l’eau tiède
  • 1 cuil. à soupe d’huile
  • 2 cuil. à soupe de sucre
  • 1 cuil. à café de sel
  •  les blancs d’œufs battus en neige.blini

 

 

Ustensiles :

Un batteur électrique

Une grande jatte en grès

Une cuillère en bois

Casserole et bol

Deux petites poêles en tôle épaisse (et là, c’est vraiment vache de ma part de vous dire ça, parce que depuis une dizaine d’années, j’utilise une crêpière électrique « crêpes party » qui permet d’en faire 6 d’un coup, ça ne colle pas et ça ne rate jamais. La petite poêle est d’un autre temps, sauf si vous avez envie de passer 2 ou 3 heures à transpirer et à vous bruler les doigts.

A vrai dire, l’idéal est d’inviter des amis, de vous retrouver 6 à table et de faire les blini au fur et à mesure : vous versez la pate et chacun fait cuire son blin. C’est divin : ils sont légers, moelleux et idéalement chauds.

 

mise  en garde 

Travailler dans une atmosphère tiède, sans courants d’air !

Emietter la levure dans une très grande jatte, saupoudrer avec le sucre. Attendre que le levure soit liquéfiée.

Ajouter ensuite, en alternant, la farine, le lait tiède + les jaunes d’œufs, tout en mélangeant sans arrêt (avec le batteur, vitesse moyenne). On doit obtenir une crème un peu épaisse, bien lisse. Si nécessaire, on peut ajouter un peu d’eau tiède.

Couvrir la jatte avec un torchon sur lequel on pose une cuillère en bois pour éviter que ça ne déborde. Laisser gonfler au moins deux heures (je le mets dans le four éteint, bien entendu, pour éviter le fatal courant d’air !).

 

Juste avant de commencer la cuisson des blini : ajouter l’huile, les blancs battus en neige,  et l’eau très chaude, que l’on verse doucement pour éviter le « kamok » (ce qui en russe signifie une pelote de fils emmêlés) tout en continuant à mélanger à la main, délicatement. La pâte doit être un peu plus épaisse que la pâte à crêpes. Elle doit continuer à fermenter, on voit de petites bulles quand on a mis l’eau chaude.

Pour graisser l’ustensile utilisé  (poêle ou  crêpière), on coupe une pomme de terre en deux, et on la trempe dans une petite coupelle remplie d’huile. On frotte le fond : ça donne juste la bonne quantité de gras. Si l’on utilise la crêpière (qui est anti-adhésive) cette opération ne doit être faite que pour la cuisson de la première série.

On verse ensuite la pate avec une louche : pour retourner le blin, attendre que la pâte soit presque sèche et forme des bulles sur le côté visible. Le blin doit être blond et moelleux. Au fur et à mesure qu’ils sont prêts, mettre les blini dans une cocotte en terre au fond de laquelle on a mis une serviette propre. Recouvrir à chaque fois, ça doit rester très chaud. On peut aussi les mettre au dessus d’un couscoussier rempli d’eau frissonnante pour que la vapeur les chauffe, ou encore les mettre à plat, par couches successives sur la lèchefrite du four en alternant avec du papier de cuisson et en recouvrant le tout d’un chiffon humide pour éviter le dessèchement. Le fin du fin est de servir sur des assiettes chaudes.

 

 

Pour servir :

On peut les recouvrir de beurre fondu si l’on veut respecter la tradition sans ménager sa ligne mais franchement, c'est complètement superflu !

  • Des œufs mimosa : il faut en prévoir au moins 1  par personne.
  • De la crème fraiche épaisse,
  • des concombres à la russe (là, ils peuvent être salés, on en trouve par exemple chez Izrael à Paris),
  • du saumon mariné à l'aneth*
  • des œufs de lump à la scandinave*
  • diverses variétés de harengs (voir chez Ikéa, ainsi que les œufs de poisson en tube genre Kerrling)
  • le pâté de l’Océan de mon papa Aliocha dont vous avez eu la recette
  • la mousse de harengs fumés*
  • sans oublier l’incontournable « hareng gras » salé que l’on ne trouve également dans les magasins de la rue des Rosiers)

 


Pour les déguster :

Assiette bliniPoser le blin sur votre assiette, étaler la smetana (crème épaisse), les œufs mimosas, puis les préparations,  selon votre goût. Traditionnellement, on remettait un blin par dessus (genre Mac Do) mais les habitudes changent, ça fait un peu beaucoup non ?

Avec cela on ne boit que de la vodka sinon on risque « zavorot kichok ». Je ne vous le traduis même pas, c’est le même genre de menace que vous fait un Suisse si vous buvez de l’eau avec de la fondue !

 

* les recettes sont également publiées aujourd'hui

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 11:13

En famille, nous appelons cette recette "le pâté de Diédou" (Aliocha, mon père, dont c'est une création originale).

A tartiner sans modération sur du pain noir ou un blin(e) en guise de zakouska.

Un mot sur les zakouski : vous notez que le singulier est "zakouska" car tous les mots se déclinent en russe et c'est pire que le latin ou l'allemand ! Zakouska vient du verbe zakoussith que l'on traduira par mordre et, par extension par faire une bouchée, voire, casser la graine ou encore manger un morceau. En général, les zakouski sont servies en guise d'apéritif (uniquement de la vodka comme boisson) mais en nombre suffisant, elles sont parfaites pour un apéro-dinatoire, on pourra alors remplacer la vodka par du vin blanc sec ou du champagne (toujours avec modération !)


  La liste des courses (cette préparation doit plutôt se faire la veille et se conserve très bien plusieurs jours au réfrigérateur)paté de l'océan

 

  - 300 g de haddock fumé.

  - 300 g d’œufs de cabillaud fumés

  - un petit pot d’œufs de lump rouges

  - une biscotte détrempée dans du lait (facultatif)*

  -150 g de beurre salé

  - du hot Ketchup,

  - de la crème fraîche épaisse (deux grosses cuillerées à soupe environ)

  - du paprika

  - un filet de jus de citron et de sauce Worcester

  - un filet de tabasco vert

 

Passer au mixeur le haddock* et les œufs de cabillaud dont on a, au préalable, retiré la peau de la poche, avec le hot Ketchup (vous dosez selon votre goût) . Ajouter le beurre ramolli, la crème fraîche, une 1/2 cuillère à café de paprika, le jus de citron,.la sauce Worcester, le tabasco.

Mixer le tout. Versez dans un saladier.

Ajoutez en mélangeant délicatement les œufs de lump rouges. Et enfin, transvasez dans le plat de service (je le mets toujours dans un ravier en forme de poisson). Mettez au réfrigérateur pour que le mélange durcisse :  on peut alors dessiner les écailles avec une cuillère à café, faire la nageoire avec un quart de rondelle de citron et l’œil avec un olive noire, sans oubler le brin d'aneth.

 

*excellent filet de haddock fumé label rouge de J.C. David (déjà nommé) que je trouve chez Auchan.

* pour ma part, je ne mets pas de biscotte et je réduis légèrement le poids du beurre (100g) mais je tenais à respecter la recette originale.

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